Voir traduction ci-dessous.
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Ce printemps il y a eu de fantastiques dégustations et repas, grâce à l’équipe des Mimosas, et les producteurs de vin de la région. Le dernier en date concernait le fameux Alain Chabanon, l’hôte d’un diner au Mimosa. Un grand merci à Alain qui a fourni les vins gratuitement.
Personnellement, nous possédons largement plus de vins d’Alain que de n’importe quel autre producteur. Une des raisons principales est la durée de vie de ses vins, en sachant que les vins les plus vieux que nous ayons bus ce soir continueront de se développer. Par une journée dont la température a culminé dans les 35 degrés, les conditions n’étaient pas idéales pour déguster du vin d’une aussi bonne qualité. Quatre longues tables étaient dressées dans le salon du Mimosa, créant une atmosphère conviviale tandis qu’Alain nous présentait chaque vin. Le niveau et la qualité de service des plats servis aux 50 convives réunis n’ont faiblit à aucun moment.
En apéritif, le Rosé Trémier 2008, pale, sorbet aux fraises, herbes. Palais floral avec une pointe d’amertume. La charpente d’un rosé d’accompagnement, mais très appréciable à consommer tout seul.
Trélans 2006 houmous avec pain aux olives.
Vermentino et Chenin blanc. Arome délicat de toast, huile de graines de lin, fenouil et pamplemousse. Racé, long et vivant (dansant) en bouche.
Trélans 2002 Coquilles St-Jacques marinées aux agrumes.
Couleur or pale. Goût de noisette plus prononcé. Aromatique, encore du pamplemousse, mais une acidité équilibrée. Fonctionne bien avec la sauce au citron. Je n’ai pas toujours eu de la chance en buvant le Trélans, et certaines années, comme le 2004, doivent vraiment être accompagnées de plats, mais cette combinaison-ci a vraiment bien fonctionné.
Les Boissieres 2000 Magnum Girolles et mille-feuille aux fromages.
Principalement du Grenache. Couleur de teinte rouge. Cuir doux et fruits rouges chauds avec une note poivrée. Saveur généreuse, mais pas tannique ni puissante.
Campredon 2007 Magnum Rouget, crevettes et fruits de mer.
Syrah, Mourvèdre, Grenache et Carignan. Pas de chêne. Très rouge, capiteux et chaud – cerise et noyaux de cerise. Des tannins murs, évitant tous problèmes avec les fruits de mer. A boire jeune ou garder (le 2004 est encore délicieux).
L’Esprit de Font Caude 2003 Magnum Lapin avec ses abats, et purée.
Couleur tirant sur le brun. Chaleureux, baie, champignon et basse-cour avec un palais de poivron. La chaleur torride de 2003 rend ce vin approchable en ce moment, mais il lui faudra encore du temps pour développer de la complexité. (Le 1999, qui a plus d'extraction, est délicieux à consommer maintenant).
Le Merle aux Alouettes 2001 L’incontournable plateau de fromages « à point ».
Saveur généreuse – mures. S’est marié avec le fromage comme tout autre rouge (le 1999, son premier millésime, se boit bien maintenant).
Villard 2001/2003 Gâteau au chocolat, sorbet au chocolat, abricots et crème brulée.
Deux années ont été mélangées ici pour trouver le bon équilibre. Ambre. Pelures d’orange, amers et caramel, concentrés tous concentrés sur une ossature en acier.
Toute une soirée.
(Traduction par Sheshanna Bertrand pour le Mimosa).
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